Alors ce programme de N. Sarkozy que nous attendions depuis fort longtemps, détaillons-le :
- 2 mesures de vie politique : avec une orientation claire anti-élite (référendum et moins de députés).
- des mesures économiques (7): 2 protectionnistes, 3 pour la baisse du cout du travail et 2 pour la hausse du niveau de vie : c'est bien ce dont tout le monde pouvait s'apercevoir; il est complètement perdu sur le sujet. Protectionnisme dans une Europe néolibérale qu'il a construite ardemment, baisser le cout du travail mais augmenter les salaires pour notre compétitivité...
- 1 mesure à moitié économique, bizarre, difficilement classable: la banque de la jeunesse
- une énorme catégorie Morale (9): il faut lutter contre les profiteurs; 2 mesures contre l'assistanat, 2 contre les profiteurs d'une justice trop laxiste, 3 contre l'immigration et 2 pour permettre aux honnêtes gens de se débarrasser d'une administration trop pointilleuse. Les honnêtes gens contre les profiteurs. Le néant économique tente d'être masqué par un discours moral se voulant mobilisateur. Bref, tout cela rappelle étrangement Thomas Frank, Pourquoi les pauvres votent à droite, et montre que l'enfumage présidentiel est toujours de mise
- Pour continuer de défendre les honnêtes gens, 3 mesures type famille : crèche, dépendance, accueil handicap
- Puis 3 inclassables: banlieue, santé, énergie...
En conclusion, un discours de droite, très moral, mais perdu sur le plan économique entre néolibéralisme et protectionnisme et qui nous amène à reprendre Serge Halimi qui décrivait, dans la préface du livre de Thomas Frank, la campagne de Sakozy en 2007:
"C'est là une vieille recette de la droite: pour ne pas avoir à s'étendre sur la question des intérêts (économiques) - ce qui est sage quand on défend ceux d'une minorité de la population -, il faut se montrer intarissable sur le thème des valeurs, de la "culture" et des postures: ordre, autorité, travail, mérite, moralité, famille."
- 2 mesures de vie politique : avec une orientation claire anti-élite (référendum et moins de députés).
- des mesures économiques (7): 2 protectionnistes, 3 pour la baisse du cout du travail et 2 pour la hausse du niveau de vie : c'est bien ce dont tout le monde pouvait s'apercevoir; il est complètement perdu sur le sujet. Protectionnisme dans une Europe néolibérale qu'il a construite ardemment, baisser le cout du travail mais augmenter les salaires pour notre compétitivité...
- 1 mesure à moitié économique, bizarre, difficilement classable: la banque de la jeunesse
- une énorme catégorie Morale (9): il faut lutter contre les profiteurs; 2 mesures contre l'assistanat, 2 contre les profiteurs d'une justice trop laxiste, 3 contre l'immigration et 2 pour permettre aux honnêtes gens de se débarrasser d'une administration trop pointilleuse. Les honnêtes gens contre les profiteurs. Le néant économique tente d'être masqué par un discours moral se voulant mobilisateur. Bref, tout cela rappelle étrangement Thomas Frank, Pourquoi les pauvres votent à droite, et montre que l'enfumage présidentiel est toujours de mise
- Pour continuer de défendre les honnêtes gens, 3 mesures type famille : crèche, dépendance, accueil handicap
- Puis 3 inclassables: banlieue, santé, énergie...
En conclusion, un discours de droite, très moral, mais perdu sur le plan économique entre néolibéralisme et protectionnisme et qui nous amène à reprendre Serge Halimi qui décrivait, dans la préface du livre de Thomas Frank, la campagne de Sakozy en 2007:
"C'est là une vieille recette de la droite: pour ne pas avoir à s'étendre sur la question des intérêts (économiques) - ce qui est sage quand on défend ceux d'une minorité de la population -, il faut se montrer intarissable sur le thème des valeurs, de la "culture" et des postures: ordre, autorité, travail, mérite, moralité, famille."
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