mercredi 16 novembre 2011

Intro actualisée au dernier message

Hier, le taux d'obligations français, c'est-à-dire le taux auquel la France emprunte ou réemprunte de l'argent pour payer ses factures, a atteint un record de 3.66 %.
En une journée, ce taux a grimpé de 0.2% soit, sur un total de 1600 milliards de dettes, 3.2 milliards sur un an perdu... dans la journée !!! Calcul un peu simpliste certes.

Alors, quelle journée ? Comment cela s'est il passé ?

Michel Barnier, commissaire européen représentant notre pays, proposait hier à la commission européenne une série de mesures cherchant à réguler le rôle des agences de notation. Avant cela, coïncidence ?, dès le matin, une banque allemande et un centre d'études européen affirment que la France ne mérite pas son triple A.
M. Barnier se fait recaler  par la commission ; impossible de se mettre d'accord sur ce texte au niveau européen et donc de remettre de l'ordre dans les avis de ces agences, conseils... Le parlement européen lui vote une interdiction temporaire des "CDS à nu". Bonne chose.

Bref, les régulateurs ne font pas leur travail, une officine ou une autre affirme que certains indicateurs laissent à penser que la France n'est pas en bonne santé et logiquement... il faut demander plus cher à l'Etat français pour continuer à lui prêter de l'argent.

Juste pour comparer, les pays qui ne monétisent pas ou que partiellement leurs dettes, et qui connaissent aussi des niveaux d'endettement importants ou plus importants que le nôtre et une croissance faible, empruntent à 2% pour les Etats-Unis et à 1% pour le Japon.

Pendant ce temps, notre président cherche à diviser les Français, à "cliver", entre ceux qui pensent encore que notre situation est due aux fraudeurs de la sécurité sociale et peuvent voter pour lui, et les autres, fraudeurs ou mieux informés ? Annonce à viser purement électorale, ça CLIVE grave.

Comparons toujours, la mesure d'hier sur le quatrième jour de carence rapporte 200 millions d'euros.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire